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vendredi 30 avril 2010

L'histoire de Joan Winmill


Joan Winmill (1927), une jeune actrice londonienne, avait tout semble-il, comme des milliers de jeunes qui aujourd’hui ont du talent, de l’argent et du succès. Elle en était arrivée au point de penser au suicide, quand par curiosité, elle alla avec un ami assister à une réunion d’évangélisation à Londres faite par un célèbre pasteur américain. Cela se passa en 1954. Quand l’invitation fut donné de recevoir Jésus dans sa vie, et sachant à peine ce qu’elle faisait, elle répondit à l’appel et reçut une vie nouvelle. Elle devint par la suite une personne tout à fait autre, une chrétienne radieuse. Sa vie avait un but et un sens. Elle a écrit un livre par la suite sur son histoire "No longer alone" (1978) et elle a aussi continué sa carrière d’actrice.
Article écrit par Samuel, un membre du GBU d’Angers.

jeudi 29 avril 2010

" Je suis un pécheur".


John Lennon, un membre des Beatles, a fait en 1969 une déclaration au Canada, qui a été rapportée par la presse :
"Si le péché signifie manquer le but, alors je suis un pécheur". Cette définition du péché, donné par John Lennon, est très biblique. Se reconnaître pécheur n'est que la première étape. La deuxième étape est d'être réconcilié avec Dieu car le péché nous éloigne de Dieu. Comment être réconcilié avec Dieu ? Accepter le pardon que Dieu offre par le sacrifice de son Fils Jésus sur la croix. Je vous invite à consulter les articles parlant de la mort de Jésus sur la croix pour comprendre mieux pourquoi.
Auteur inconnu

mercredi 28 avril 2010

La surprenante histoire d’un texte qui a fait le tour du monde

Cette article a pour but d'expliquer l'origine du poème "Traces de pas", un de mes précédents articles.
Margaret Fishback Powers
Evangéliste canadienne

Le 10 octobre 1964, Margaret et Paul, son fiancé, se promènent longuement
au bord de l’Echo Lake au Canada. À certains moments, il la prend dans ses bras, ne laissant qu’une trace de pas sur le sable. Le soir Margaret refit en prière cette marche en présence du Seigneur.
Elle écrivit le poème et le montra à Paul le lendemain qui en fit lecture à un groupe de jeunes en week-end de réflexion : ce furent les premières photocopies du texte. En 1980, lors d’un déménagement, tous les manuscrits des poèmes de Margaret furent volés.
Le texte va très vite faire le tour du monde sous d’autres signatures (en France il est attribué à « Adémar de Barros », poète brésilien, ou marqué « anonyme »).
En 1989, Paul est hospitalisé en urgence au service des soins intensifs; l’infirmière lui dit : « Je pense que si je vous lisais le petit poème que j’ai dans la poche, cela vous ferait du bien ». Elle le lut doucement : « Une nuit, je fis un rêve… ». Et elle ajouta : « J’ignore qui en est l’auteur ».
Paul balbutia faiblement : « Moi je le sais… c’est ma femme ! »
Pendant des années Margaret souffrit de voir son poème vendu sous d’autres noms, sans pouvoir justifier sa véritable origine. Elle se souvint qu’elle l’avait recopié en 1964 sur son album de mariage et le fit reconnaître. Mais, en tant que chrétienne (Hébreux 12,14) elle refusa toutes poursuites judiciaires, heureuse de constater que son petit poème devenait un instrument de bénédiction à travers le monde.
Tel ce jeune Marine de la guerre du Golfe (1990-91) qui ayant traversé un champ de mines, disait : « Ces empreintes que vous voyez sont celles de Dieu : à cet instant, Il me portait dans ses bras » !

mardi 27 avril 2010

Jésus parle de la volonté de Dieu

Jésus dit : “Si quelqu’un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu, ou si mes paroles viennent de moi-même” (Jean 7.17).
David Lipscomb le dit ainsi : “Un désir
sincère de connaître et d’accomplir la volonté [de Dieu], sans autre souhait ou préférence, conduira à la plénitude de la vérité divine.”
 Paul Little suggère que " La volonté de Dieu ressemble plus à un parchemin qui se déroule tous les jours "

lundi 26 avril 2010

"Je sais que mon Rédempteur est vivant."



Le célèbre compositeur Georges Frédéric HAENDEL mourut à Londres en 1759, à l’âge de 75 ans. Sur son lit de mort, lorsqu’il sentit que la fin approchait, il se fit lire, par son fidèle serviteur Jean, le Psaume 91. Quand la fin de la lecture fut achevée, il dit : « Que c’est beau ! Voilà une nourriture qui rassasie et qui restaure. Lis-moi encore quelque chose ; prends le chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens ». Jean lut ce que son maître demandait et, plusieurs fois, le malade l’interrompit pour dire : « Arrête-toi, répète-moi cela encore une fois ! ». Quelques instants après, il voulut qu’on lui lût dans le recueil de cantiques de sa mère, celui qu’elle aimait particulièrement : « J’ai l’assurance dans la foi qui m’unit au Christ. Qui peut me dérober ce joyau que Sa mort et Son sang m’ont acquis ? Sa fidèle Parole me l’affirme, c’est pourquoi ma foi dit : j’ai l’assurance ». Les lèvres du malade remuaient pendant la lecture. Il en répéta les paroles qu’il savait par cœur, puis il ajouta : « Oh, c’est pourtant une belle chose qu’un homme pusse avoir cette assurance de la foi ! Mon Dieu, que deviendrions-nous si nous devrions nous appuyer sur nos œuvres ? Tout ce qu’il y a de bien en nous, n’est-ce pas un don de Dieu ? On ne peut pas se glorifier de ce qui est don, comme si c’était un mérite. Et alors comment aurions-nous fait tout ce que tous pouvions et devions faire ? Ah ! Que Dieu aie pitié de nous, car combien de choses nous accusent ! Si le mot de grâce n’est rien, alors adieu l’espérance ! Le salut est donné par grâce à la foi en Jésus-Christ. C’est à cette grâce que je me cramponne des deux mains. Seigneur Jésus-Christ, mon espérance sur la terre n’est qu’en Toi ! » Haendel avait souvent exprimé le désir de mourir le jour où l’Église célèbre la passion de son Rédempteur. Ce vœu fut exaucé : il s’endormit le vendredi saint 1795. Les dernières paroles de ce chrétien furent celles-ci : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Ah ! fais que je meure et que je ressuscite en Toi ». Il fut enterré dans l’Abbaye de Westminster. Sur son tombeau, une statue grandeur nature le représente devant son orgue. Il tient dans sa main une feuille de musique sur laquelle se lisent ces mots : « Je sais que mon rédempteur est vivant » 
Extrait du magazine Croire et Servir, Mars 1999

dimanche 25 avril 2010

La chaîne du forgeron



Au Moyen Age, un despote cruel fit venir en sa présence un forgeron auquel il ordonna de forger une chaîne solide. Au bout de quelques jours, l'artisan présenta le produit de son travail. Le dictateur n'était pas satisfait. Selon lui, la chaîne devait être plus longue. Il ordonna à l'ouvrier de revenir avec la chaîne doublée de sa longueur. Une semaine plus tard, le forgeron se présenta à nouveau devant le maître. Celui-ci ordonna de doubler encore la longueur de la chaîne. L’artisan revint pour la troisième fois avec sa chaîne allongée. Alors le tyran s'en servit pour lier le forgeron et le faire enchaîner dans le cachot. C'est ce que Satan fait avec beaucoup d'hommes. Il les oblige à forger leur propre chaîne, pour les enchaîner finalement dans des vices et des travers mortels.
Auteur inconnu

samedi 24 avril 2010

Deux citations sur l'espérance


Le théologien Emil Brunner a dit :
" L'oxygène est aux poumons, ce qu'est l'espérance est au sens de la vie."
Le cardiologue R. McNair Wilson a écrit dans son autobiographie : "L'espérance est le remède que j'emploie le plus."

vendredi 23 avril 2010

La mort n’a pas le dernier mot


Article écrit par Jacques Buchhold, théologien français.
[ publié dans le magazine n° 61 - novembre 2007 ]
Y a-t-il quelque chose de nous qui demeure après la mort? En Occident, une majorité de nos contemporains en doutent. Pour l’Occidental, la vie d’un homme s’éteint définitivement dans la tombe. L’être humain se résume à son corps, le cerveau a remplacé l’âme. L’homme n’est qu’atomes, et il est appelé à redevenir atomes! Une telle façon de penser est nouvelle dans l’histoire de l’humanité et minoritaire en notre temps. En effet, depuis les premières tombes et les peintures rupestres de l’Homo Sapiens, tous les peuples de l’Antiquité ont cru en une sorte de «vie éternelle», plus ou moins heureuse, après la mort, hors du corps.
C’est ce qui explique le legs des pyramides et des momies que nous ont transmis les Égyptiens. Les Grecs espéraient goûter le repos après leur mort dans les Champs-Élysées. Les Romains adoptèrent largement leur croyance, ce qu’illustre le film Gladiator. Les Celtes ou les Gaulois, les Mayas et les Indiens d’Amérique ont, eux aussi, espéré en une telle vie de l’âme dans l’«au-delà», de même que les religions assyriennes, babyloniennes ou palestiniennes de l’époque biblique.
Et telle est encore, en notre temps ce que croit l’animisme avec son culte des ancêtres, l’hindouisme avec sa foi en la réincarnation et d’une certaine manière, le bouddhisme, la plus agnostique des «religions», avec sa compréhension du «cycle des renaissances» au travers de la mort.
L’au-delà avant la venue du Christ
N’est-il donc pas surprenant de constater que l’Ancien Testament, la partie de la Bible écrite avant le venue du Christ, est d’une grande discrétion sur la vie après la mort alors que c’était une préoccupation majeure des religions de l’époque?
Certes, quelques passages suggèrent une survie de l’homme au-delà de la tombe. Job, par exemple, parle du tremblement des défunts (ou des «ombres») devant Dieu dans le séjour des morts ; Ésaïe décrit l’accueil du roi de Babylone par les ombres défuntes dans le séjour des morts où il a été précipité ; le Lévitique et le Deutéronome condamnent toute consultation des morts, ce que le roi Saül s’est malgré tout autorisé à faire lors du décès de Samuel; les défunts forment une assemblée que l’on craint de rejoindre...
Mais ces textes qui parlent d’une continuation de l’être humain au-delà de la mort sont peu nombreux. Et surtout, cette mort ne se présente pas comme l’entrée dans un au-delà bienheureux, sorte de monde parallèle qui serait le reflet de la vie sur terre. Au contraire!
À de nombreuses reprises, ces croyants soulignent le caractère tragique de la mort : Mes yeux sont épuisés à force de souffrir. Je t’invoque, Seigneur,tout au long de mes jours, je tends les mains vers toi. Feras-tu des miracles pour ceux qui ne sont plus? Verra-t-on se lever les morts pour te louer? Parle-t-on dans la tombe de ton amour? De ta fidélité dans le séjour des morts? Connaît-on tes miracles là où sont les ténèbres, et ta justice au pays de l’oubli?
(1)
Ces auteurs bibliques expriment certes leur foi dans le Dieu souverain sur la mort elle-même: «Le Seigneur connaît le séjour des morts et l’abîme» (2). Ils ne peuvent toutefois pas cacher leur perplexité face à la mort: «Je me suis dit en moi-même que Dieu éprouve les hommes afin de leur montrer qu’ils ne valent guère mieux que les bêtes. Car, après tout, le sort des humains est identique à celui des bêtes. Ils meurent les uns comme les autres. Un même souffle les anime tous. L’homme n’a aucun avantage sur l’animal, car tout passe» (3). Deux raisons principales expliquent une telle attitude. Premièrement, pour l’homme de la Bible, la vie c’est la vie de l’homme tout entier, car Dieu l’a créé corps et âme. La mort, c’est un dépouillement, un déchirement, un arrachement. La vie, c’est celle de l’homme dans son intégralité! C’est ainsi qu’après avoir été tourmenté par la maladie, le poète biblique s’exclame: Seigneur, mon Dieu, je t’ai appelé à mon aide, et tu m’as guéri: Seigneur, tu m’as retiré de la mort, tu m’as rendu à la vie quand j’allais vers le tombeau (4). La seconde raison qui explique la perplexité de ces croyants devant la mort est que pour eux, elle n’est pas une belle chose mais un jugement. C’est parce que l’homme s’est révolté contre Dieu qu’il a été condamné à mourir. L’être humain, qui était destiné à vivre dans la communion avec Dieu, redevient poussière! La mort, affirmera plus tard l’apôtre Paul, n’est pas une amie mais une ennemie. C’est pourquoi, leur espérance n’est pas celle de la vie heureuse après la mort, à la manière des païens de leur temps, mais celle de la résurrection du corps. Job, tourmenté par la dépression et la maladie, l’exprime avec force: Mais je sais, moi, que mon Défenseur est vivant: il se lèvera sur la terre pour prononcer le jugement. Après que cette peau aura été détruite, moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu. Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti, et, de mes propres yeux, je le contemplerai. Et il ne sera plus un étranger pour moi(5). Ce que le Christ nous a apporté Par sa mort et sa résurrection, Jésus a prouvé dans l’histoire que cette espérance est fondée. Il a démontré que la mort n’aura pas le dernier mot. En nous libérant de la condamnation de notre faute, il nous a délivrés de la crainte de la mort. Par sa résurrection, il a annoncé la nôtre! C’est pourquoi, pour le chrétien, la vie après la mort, l’âme dépouillée du corps, a perdu de son effroi. Elle n’est plus départ vers la mort, mais entrée dans la vie, là même où règne déjà son Maître Jésus le Ressuscité. C’est lui qui y accueille celui qui a mis sa confiance en lui. L’entrée des croyants défunts dans la présence du Ressuscité, Seigneur des cieux et de la terre, est une entrée dans une réalité glorieuse, une participation à la vie et au règne du Messie. Mais cette vie n’est que l’antichambre de la vie pleine qu’ils connaîtront, dans leur corps, lors de son retour. «Le jour où le Christ apparaîtra, lui qui est votre vie, alors vous paraîtrez, vous aussi, avec lui, en partageant sa gloire» (6). «Lorsque Christ paraîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu’il est» (7). Vivre dans la mort et dans l’attente de la résurrection du corps, c’est vivre avec le Christ. Mais que deviendront ceux qui, durant leur temps sur terre, auront rejeté ce Christ qui revient ? La mort n’est pour personne la fin du voyage…
Pour aller plus loin :
Job 26.5; Ésaïe 14.4, 9-10, 15; Lévitique 18.31; Deutéronome 18.11; 1 Samuel 28.3, 7-25; Proverbes 21.16; Psaumes 88.11; Genèse 3.19 ; 1Corinthiens 15.1; Philippiens 1.21; Apocalypse 20.4; Éphésiens 2.6

jeudi 22 avril 2010

Dieu a-t-il perdu l'adresse du monde ?


"Quand tu verras Dieu, redonne-lui vite l'adresse du monde : je crois bien qu'il a dû la perdre..".
 
Romano CELLI (1949-1995), Petites miettes de Dieu, in : revue Generazione, Venise,1993

Selon Romano Celli, Dieu a délaissé les hommes puisqu'ils auraient perdu "l'adresse du monde" et donc que le monde est dans un état déplorable parce que Dieu n'en aurait rien à faire.
Cette manière de voir est un peu simpliste. En effet, Dieu n'a jamais oublié de s'occuper de l'homme et donc a toujours eu "l'adresse du monde". Mais si l'homme n'ouvre pas son cœur à Dieu, ne lui accorde aucune seconde dans sa pensée au quotidien, Dieu ne peut rien faire.
Dieu, dans la Bible, dit qu'il ne force personne à croire en lui. Son plus grand souhait est que nous venions à lui et que nous croyions en lui. Nous ne sommes pas des marionnettes, nous avons été crée par Dieu avec de l'intelligence. A nous de faire le choix.
Dieu propose à l'homme le choix entre la vie et la mort. Dieu invite l'homme à choisir la vie afin que Dieu puisse l'aider toute sa vie à être heureux.
Maintenant, tu es libre de choisir de croire ou de ne pas croire en Dieu. Nos choix terrestres auront des conséquences éternelles.
Je t'invite à lire les autres articles du blog pour te faire ta propre opinion sur cette question et à choisir ta réponse en fonction de cette réflexion personnelle.
Auteur inconnu

mercredi 21 avril 2010

Comment Dieu agirait dans nos situations ?

"On aimerait parfois se demander comment agirait Dieu dans nos situations à nous... Nous pouvons ! C'est exactement ce qui est arrivé en Jésus de Nazareth : Dieu qui vit une vie pleinement humaine."
A.W. Tozer, pasteur.

mardi 20 avril 2010

Quand un philosophe relit la Bible



Jean-Louis Chrétien (1952), professeur à la Sorbonne, semble fuir la notoriété. Auteur d’une vingtaine de livres, ce savant discret s’impose néanmoins comme une autorité intellectuelle. 
En France, les philosophes sont souvent reconnus sur le tard. Lévinas passa presque inaperçu de son vivant : il n'était pas à la mode quand l'intelligentsia se souciait moins de l'homme que de l'histoire. Cette année, nous célébrons Simone de Beauvoir et, à tort, oublions Maurice Merleau-Ponty. Quant à Paul RicSur, lui aussi reconnu tardivement, il eut l'avantage de vivre vieux. Il y aura toujours les philosophes moutons de Panurge et ceux, moins nombreux, qui vont brouter plus loin, plus haut. Ceux-là délaissent les embouteillages des autoroutes kantiens, nietzschéens ou marxistes pour des sentiers escarpés. Jean-Louis Chrétien est de cette catégorie. La seconde. Celle qui, à l'écart de l'agitation médiatique et des pensées rabâchées, finira par compter. Il fait de la discrétion une politesse, lui qui refuse d'être photographié et sait que « le moi est haïssable ». Qui connaît Jean-Louis Chrétien ? Ses élèves, car il est professeur de philosophie à la Sorbonne (Paris-IV). Nombre de ses pairs, qui admirent son oeuvre. Les chrétiens exigeants, qui reconnaissent en lui un sourcier sur les terres bibliques. Tous ceux qui s'horripilent des petites avancées de la douce barbarie et veulent fréquenter des auteurs lestés d'une belle gravité. Et puis, surtout, la cohorte diffuse de ses lecteurs, qui mâchonnent les pages de ses livres et les ruminent en silence. Ces lecteurs-là, exigeants, lisent pour vivre et non se distraire, pour alimenter leur brasier d'âme et non se « changer les idées » : à force de se les changer, les idées, on finit par avoir celles de tout le monde, et donc de personne. Que dit Jean-Louis Chrétien, qui rompit avec le marxisme, il y a plus de trente ans, pour se convertir radicalement au chris tianisme ? Depuis Lueur du secret, en 1985, il explore de livre en livre, vingt déjà, les échos de la parole en nous. Non pas la parole bavarde qui ne dit rien, mais celle qui nous touche aux entrailles et nous perce à vif. Cette parole vitale permet de se comprendre. Chrétien possède en effet une certitude : nous ne nous connaissons jamais vraiment et restons une question ouverte, avec un point d'interrogation fiché dans le coeur.
Cette certitude s'oppose frontalement aux modernes arrogants qui enferment l'homme dans des identités closes et font de ses multiples points d'interrogation des points finals. Dans Saint Augustin et les actes de paroles (PUF, 2002), livre admirable, le philosophe apprécie à sa juste mesure l'écoute, la prière, la lecture, l'enseignement, le mensonge, la confession, et nous donne en quelque sorte un couteau suisse de la parole. 
Toutes ces manières de parler sont autant de façons d'explorer notre âme. Nous l'éclairons. Elle nous éclaire. Car notre intimité possède une profondeur sans fond. Il y a toujours quelque chose après à découvrir, à connaître, à aimer. Là est L'Effroi du beau (titre d'un livre de Jean-Louis Chrétien, Editions du Cerf, 1997) : la beauté nous blesse en même temps qu'elle nous ouvre. Cela rejoint une conviction de saint Paul, selon lequel la force vient de la faiblesse. Chrétien est de ceux qui croient que nous sommes plus beaux, plus profonds, plus intelligents, plus aimants que nous ne le pensons. Nous sommes en excès de nous-mêmes. Cet excès est un pari. Pari des promesses insoupçonnées et d'une soif d'avenir. Pari d'une beauté blessante à conquérir, comme Jacob lutte pied à pied avec l'ange. N'oublions pas, comme le disait déjà Rimbaud, que le combat spirituel est aussi brutal que le combat d'homme. Nous croyons pouvoir faire l'économie de ces combats-là. Erreur : ils existent bel et bien. Où ? Dans ce corps-à-corps essentiel entre la question et la réponse, la confiance et une assurance venue de plus haut que soi. Le corps, en effet, est infusé de spirituel. Jean-Louis Chrétien (dans Symbolique du corps, PUF, 2005) en fait un « porte-parole ». 
Le corps parle. Nous retrouvons là toute une théologie mystique du corps, bien oubliée, qui révèle, en lisant le Cantique des cantiques, le sens des dents, des cheveux, des yeux, des lèvres, du regard. Notre auteur la reprend en une vaste géographie du corps spirituel. Pourquoi s'intéresser à la parole et à ses résonances en nous ? Par souci de sophistication intellectuelle ? Comme le font nos actuels Trissotin pédagogues, soucieux du jeu à l'infini des formes, au détriment du sens des mots ? Que nenni ! Pour Jean-Louis Chrétien, la parole engage, et toute réponse est une forme de responsabilité. La parole et l'éthique vont ensemble. « Répondre à quelqu'un », c'est aussi « répondre de ». Répondre de soi, d'un autre, de ses croyances ou allégeances. Et si nous retrouvions, ainsi, loin des paillettes, le sens de l'engagement et de cette « parole » que l'on donne et se donne pour l'avenir ? 
Dans son dernier livre, Sous le regard de la Bible, le philosophe prend au sérieux la lecture des textes sacrés. Là s'opère, selon lui, une transfusion de sens. Comment ? Par une double lecture : nous lisons la Bible en même temps qu'elle nous lit. Dieu expire sa parole, et en l'inspirant l'homme se forme. Encore nous faut-il être attentifs. Cette attention va dans les deux sens. 
Quand nous cherchons à comprendre l'Ecriture, nous nous comprenons nous-mêmes. Tout est là : dans ce miroir tendu à chacun, dans ce son biblique qui résonne en moi. Qui déchiffre se déchiffre. Lire Jean-Louis Chrétien, le découvrir, c'est retrouver, avec lui, la seule gourmandise qui compte : celle de l'esprit. http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/06/07/01006-20080607ARTFIG00084-quand-un-philosophe-relit-la-bible.php

lundi 19 avril 2010

« Podium » : un chemin vers la gloire


Podium, c’est ce film à succès sorti sur les écrans français en 2004 avec Benoit Poelvoorde interprétant le personnage de Bernard Fréderic. Ce personnage a pour ambition dans la vie d’être le sosie parfait (en tout) de Claude François. Le décor est planté, le film nous fait découvrir au fur et à mesure la vie de ce sosie, ces caprices, ces moments de gloire, ses pétages de plomb, son égo surdimensionné, entres autres. Ce film est l’adaptation d’un livre de Yann Moix (également réalisateur du film). Ce livre est très critique envers le monde des sosies. Dans ce livre, Bernard Frédéric est vu comme un messie (i.e. un sauveur) dans le monde des sosies de Claude François, celui qui va faire revivre cette légende populaire. Un sosie cherche aussi à être reconnu des autres.
Les sosies par définition imitent en tout leur idole. Donc ils s’approprient leur manière de parler, penser, agir, bouger, chanter, danser, etc. Ils se contentent de vivre dans le passé, n’ayant plus de personnalité propre.
Un livre du 14eme Siècle (écrit par Thomas a Kampis) et appelé « L’imitation de Jésus-Christ » aborde cette thématique. Un chrétien va chercher à imiter Jésus en appliquant toute sa vie Son enseignement et Son comportement envers les autres. Mais la différence, c’est que nous gardons nos personnalités propres que nous avions avant de faire cette rencontre avec Jésus. Certes Jésus nous améliore avec les années mais Jésus se sert de nos qualités personnelles pour pouvoir parler de Lui aux autres. De plus, un chrétien vit dans le présent et fait tout pour plaire à Jésus. Un chrétien est un « sosie » de Jésus mais il reste une personne originale qui est reconnue par Christ.
Auteur inconnu

dimanche 18 avril 2010

"Vous êtes le sel de la terre"


Lors d'une réunion, quelques jeunes se mirent à discuter ce verset de la Bible : "Vous êtes le sel de la terre" (Matthieu 5, 13-14). On entendit des suggestions l'une après l'autre sur le sens de "sel" dans ce passage de la Bible.
- Le sel donne le goût, dit l'un.
- Le sel préserve de la décomposition, dit un autre.
Puis une jeune fille ajouta: - Le sel donne soif.
Il y eut un brusque silence dans la salle et chacun pouvait se poser la question: "Ai-je donné donné soif à quelqu'un de connaître Jésus Christ?"

samedi 17 avril 2010

La repentance selon Soljenitsyne


L'écrivain russe Alexandre Soljénitsyne disait en 1974 : « Chacun devrait combiner la repentance avec la
reconnaissance de sa propre culpabilité. Cela changerait l'ambiance immédiatement ».

vendredi 16 avril 2010

Message express


Mes années s’écoulent rapidement, et je m’en vais par un chemin d’où on ne revient pas : Job 16.22
Vous avez peu de temps ? Moi aussi.
J’ai deux informations pour vous.
La mauvaise :
L’homme est capable de faire le bien comme le pire, mais le pire est ce qu’il fait le mieux.
L’homme est donc voué à sa perte : il est perdu. Même aux yeux de Dieu.
La bonne :
Dieu a fait un cadeau : il nous rachète, il nous offre le salut gratuitement par le sacrifice de Jésus-Christ.
Le secret : Dieu explique cela en détail dans les évangiles : lisez-les et vous comprendrez
Merci de votre attention !
Bernard Doise

jeudi 15 avril 2010

Ce que l'argent ne peut pas acheter

Le dramaturge norvégien Henrik Ibsen (1828-1906) a dit un jour : " L'argent peut acheter beaucoup de choses extérieures, mais pas l'essentiel. Il nous permet d'acquérir la nourriture mais pas l'appétit, les médicaments mais pas la santé, les connaissances mais pas les amis, les serviteurs mais pas la fidélité, des jours de joie mais ni la paix ni le bonheur. "

mercredi 14 avril 2010

La logique de la résurrection

Un auteur chrétien a écrit : " La résurrection de Jésus fonde notre solide espérance et illumine notre pèlerinage terrestre, y compris l'énigme humaine de la douleur et de la mort. La foi dans le Christ crucifié et ressuscité est au cœur de tout le message évangélique, les Paroles de l'Ecriture (la Bible) s'accomplissent dans le mystère de la mort de Jésus à la Pâque. C'est un évènement qui porte en lui, une logique : la mort du Christ témoigne que la Parole de Dieu s'est faite jusqu'au bout chair et histoire humaine. Dans la Pâque, Dieu se révèle ainsi que la puissance de l'amour trinitaire qui anéantit les forces destructrices du mal et de la mort".

mardi 13 avril 2010

"Pourquoi Dieu n'intervient-il pas ?" (partie 2)


II. L’origine des conflits.
 
  A) Mais où trouve-t-on des conflits ? Commençons par un ensemble plus grand ; la société humaine dans son ensemble. Sur la scène internationale, il faut croire que les hommes sont toujours plutôt plus aptes à prendre les armes qu'à les déposer. Il y a encore des conflits mondiaux aujourd’hui comme la guerre entre Israël et la Palestine. Je suis choqué par l’image des personnes qui doivent partir en exode en raison des génocides commis dans leur pays. Nous sommes d’accord pour dire que les conflits armés sont quelque chose de profondément injuste. C’est pourquoi il existe un tribunal international pour juger les personnes qui provoquent des conflits sur le plan international. Mais plus prés de nous encore, sur la scène nationale. Il y a eu les grèves sur les facultés en France, il y a quelques mois. Il y a aussi les combats entre les jeunes des quartiers dits défavorisés et les forces de la police. On voit là aussi qu’au niveau national, on est aussi en conflits. Mais rapprochons-nous encore un peu plus et demandons-nous qui sont ceux qui provoquent des conflits. A mon niveau, je dois dire que j’en provoque aussi des conflits. J’ai tendance à répondre quand on me pousse dans le métro. Et puis, c’est plus facile de dire des paroles dures plutôt que des paroles conciliantes ou apaisantes. Et puis, je prends plus facilement la mouche quand on me fait du tort. A mon niveau aussi, je provoque des conflits. Donc maintenant si on fait le raisonnement inverse, on comprend mieux pourquoi il y a des guerres. Ceux qui provoquent des conflits, c’est moi, c’est vous, c’est nous, c’est tout le monde. Par conséquent, s’il fallait que Dieu intervienne, comment faudrait-il qu'Il intervienne ? 
  B) les standards de Dieu selon la Bible et Jésus. Quels sont ceux qu'ils devraient zapper maintenant ? Je crois qu'’il faut se poser une question pour faire avancer la discussion : « Où Dieu place-t-il la barre ? ». Quels sont ces standards pour dire qui mérite d’être zappé ? J’aimerais faire intervenir ici la Bible. Jésus a dit : “Vous avez appris qu'il a été dit à nos ancêtres: «Tu ne commettras pas de meurtre ». Si quelqu'un a commis un meurtre, il en répondra devant le tribunal.» Eh bien, moi, je vous dis: Celui qui se met en colère contre son frère sera traduit en justice. Celui qui lui dit «imbécile» passera devant le tribunal, et celui qui le traite de fou est bon pour le feu de l'enfer.” (Matthieu 5, 21-22). Jésus fait référence ici à la Loi juive, la Loi que Dieu avait donnée au peuple juif des siècles auparavant pour régir notamment la vie sociale dans la communauté, c'est-à-dire pour régler des conflits au sein de la communauté juive. Et il faut reconnaître que cette Loi a été un projet immense, parce que les peuples des alentours réglaient leurs problèmes par la violence. La vengeance privée faisait loi. Alors que la Loi de Dieu a ordonné tout d’abord que la personne soit traduite en justice, reconnu coupable et mis à mort. Mais ce que nous lisons dans ce passage, c’est que Jésus va plus loin. Ce n’est pas seulement la personne qui commet un meurtre, en fait c’est celui qui se met en colère contre son ami, ou celui qui le traite d’imbécile ou de fou qui mérite d’être puni de mort. Jésus dit encore un peu plus loin : ‘Vous avez appris qu'il a été dit: «Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.» Eh bien, moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent.’ (Matthieu 5, 43 et 44) « Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui. » (Matthieu, 5, 48). 
C) L’impossibilité par nous-mêmes d’appliquer les standards de vie de Dieu envers les autres. Certains pensent peut-être que c’est impossible d’être parfait. Et ils ont raison. Ce que demande Jésus, je ne suis pas capable de l’appliquer, même une journée. La barre est tellement haute. Vivre ses exigences, c’est impossible. Faites l’essai une journée si vous n’êtes pas convaincus. Ce que nous montre ce texte, c’est que nous sommes incapables de vivre les standards de vie que Dieu nous propose pour vivre en paix les uns avec les autres. Par nous-mêmes, nous sommes incapables de les suivre. Par conséquent, si Dieu devait intervenir dans le monde, il devrait commencer par nous. Il devrait intervenir là où il y a un problème, c’est à dire à l’intérieur de nous puisque nous avons vu que la cause des conflits, c’est un peu tout le monde.

lundi 12 avril 2010

LA CROIX- LE SEUL REFUGE


Avant de percevoir la croix comme son refuge, l'esprit vivifié est troublé comme une mer agitée, pressé qu'il est de fuir la colère à venir. Il tremble face à la perspective du supplice éternel. Le ciel paraît inaccessible. les portes de l'enfer s'ouvrent tout grand. Peut-il y avoir paix? Tout effort doit être fait. L'on peine à vouloir reformer l'homme intérieur de sorte à apporter à Dieu le sacrifice d'une vie meilleure, afin d'éliminer la culpabilité par les larmes, les soupirs, les prières, les activités religieuses, la mortification et une suite de remise en cause et de recommencements. De tels efforts sont vains. Ce n'est pas ainsi que la colère est apaisée ni le ciel acquis. C'est lorsque l'Esprit révèle l'œuvre accomplie de Christ que cesse tout labeur en vue de réconciliation. C'est le sang de Christ qui fait la réconciliation. Que faut-il en plus? La justice de Christ couvre complètement. Que peut-on y ajouter? L'âme voit cela et se met à l'abri à l'ombre de la croix. C'est pour elle le jubilé. Elle se repose en Christ et tout ce qu'elle fait désormais, elle le fait par amour en guise de reconnaissance. Lecteur, réfléchissez-y, l'homme ne pourra jamais se sauver lui-même. Jésus est tout, aussi bien pour la rémission des péchés que pour la paix du cœur.
 
  HENRY LAW (1797 - 1884)

dimanche 11 avril 2010

L'éducation de la prière


« Chaque fois que vous priez, si votre prière est sincère, il y aura en elle un nouveau sentiment et un nouveau sens qui vous redonnera courage, et vous comprendrez que la prière est une éducation. »
Dostoïevski, Fédor 1821-1881 (Célèbre romancier russe)

samedi 10 avril 2010

Notre Pére céleste se soucie de nous


Un dimanche soir le pasteur américain D. L. Moody (1837-1899) vient de prêcher sous une grande tente de cirque à Chicago. Son texte, «Le Fils d'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»
Après qu'il a fini, un petit garçon a été apporté à la plate-forme par un officier qui avait trouvé l'enfant qui déambulait, perdu dans la foule. M. Moody l'a pris dans ses bras et a demandé que la foule regarde l'enfant perdu.
Il dit : «Le père est plus inquiet de trouver le garçon que le garçon d'être trouvé. C'est pareil qu'avec notre Père Céleste, Il vous a suivi, oh !, pécheur, pendant de longues années. Il vous suit encore ! »
À ce moment un homme avec un visage blême s'est frayé un chemin en jouant des coudes jusqu'à la plate-forme. Le garçon l'a vu et, couru se jeter dans les bras étendus de son père. La multitude qui était témoin de la scène, fut touchée dans son cœur.
«Ainsi,» cria D.L Moody, «voyez comment Dieu vous reçoit si vous courrez à Lui aujourd'hui.»

vendredi 9 avril 2010

Un acte d'humilité


Adorer Dieu, c'est se prosterner devant lui et le servir. L'adoration est l'acte par lequel nous déclarons à Dieu que nous l'apprécions, affirmant qui il est et ce qu'il a fait, et lui répondant par la louange, l'adoration, les remerciements et le respect.
Barry Liesch 


jeudi 8 avril 2010

La foi et Dieu


" La foi ne sous-estime pas les difficultés, mais elle glorifie Dieu."
Bramwell Tillsley (1931), responsable de l'Armée du Salut de 1993 à 1994

mercredi 7 avril 2010

Science vs religion


Martin Luther King, pasteur baptiste et prix Nobel de la paix en 1964, a écrit ces lignes :
«Il peut y avoir conflit entre hommes de religion à l'esprit fragile et hommes de science à l'esprit ferme, mais non point entre science et religion. Leurs mondes respectifs sont distincts et leurs méthodes différentes. La science recherche, la religion interprète. La science donne à l'homme une connaissance qui est puissance; la religion donne à l'homme une sagesse qui est contrôle. La science s'occupe des faits, la religion s'occupe des valeurs. Ce ne sont pas deux rivales. Elles sont complémentaires. La science empêche la religion de sombrer dans l'irrationalisme impotent et l'obscurantisme paralysant. La religion retient la science de s'embourber dans le matérialisme suranné et le nihilisme moral».


mardi 6 avril 2010

Quelques citations sur la grâce de Dieu (1)


Il paraît clairement que l'homme, par la grâce est rendu comme semblable à Dieu et participant de sa divinité, et que sans la grâce il est comme semblable aux bêtes brutes.
Blaise Pascal

Ceux qui supposent que la doctrine de la grâce de Dieu tend à encourager le laxisme moral ("le salut final est certain de toute façon, peu importe ce qu'on fait; par conséquent notre conduite n'a pas d'importance"), ceux-là montrent seulement que, dans le sens le plus littéral, ils ne savent pas de quoi ils parlent quand ils parlent de la grâce de Dieu. Car l'amour éveille l'amour en retour; et l'amour, une fois éveillé, désire plaire; et la volonté révélée de Dieu est que ceux qui reçoivent la grâce devraient par conséquent se donner eux-même aux bonnes oeuvres, Ep.2:10, Ti.2:11; et la gratitude poussera tout homme qui a vraiment reçu la grâce à faire ce que Dieu requiert. Proclames-tu connaître l'amour et la grâce de Dieu dans ta vie ? Prouve ton affirmation, alors, en allant et en priant de même.
James I. Packer, Connaitre Dieu 

lundi 5 avril 2010

Des serviteurs inutiles à Son service

Cherchez à vous rendre utile dans la main du Seigneur, mais retenez bien que vous n'êtes pas indispensable (Luc 17 : 10).
Auteur anonyme

dimanche 4 avril 2010

Nietzsche a dit "Dieu est mort"

Nietzsche a dit "Dieu est mort". Qui est-il et que veut dire cette phrase ?

Friedrich Nietzsche

(1844 - 1900)
Friedrich Nietzsche, philosophe allemand qui annonça que 'Dieu est mort'

Biographie de Friedrich Nietzsche :

Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche se lie d'amitié avec Richard Wagner avec lequel il finira par se brouiller.

Sa pensée philosophique est portée par la passion, au risque de parfois s'égarer. Elle ne s'embarrasse pas de théories ou de systèmes démontrés. Le principe de sa philosophie est l'enthousiasme de la vie et sa morale une critique des idées chrétiennes de pitié et de résignation. Pour Nietzsche, la "morale d'esclaves" chrétienne place l'homme dans un état d'infériorité, et en fait une vertu ; cette morale doit céder sa place à la "morale des maîtres" (Par delà le bien et le mal, 1886).

En déclarant "Dieu est mort" dans "Ainsi parlait Zarathoustra" (1883), Nietzsche considère la religion comme un alibi devant la faiblesse humaine et le malheur. Il fustige la morale ascétique des Eglises et rejette Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques. Nietzsche constate cependant que l'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.

L'oeuvre de Nietzsche est une lutte pour la sauvegarde de l'homme devant le danger de la faiblesse et du
nihilisme
de la culture occidentale, produit par le christianisme qui détruit la vie en voulant la sauver. L'effort permanent pour surmonter le pessimisme doit transformer l'homme en "surhomme", être exceptionnel, libre de toute servitude, qui saura assumer sa finitude. Par sa finesse d'analyse psychologique, Nietzsche peut être considéré comme un précurseur de Freud.

A partir de 1879, sa santé ne lui permet plus de travailler. Nietzsche vit seul et mène une vie d'errance en Italie et dans les Alpes où il trouve l'inspiration pour ses dernières œuvres. Il sombre dans la démence à partir de 1890.

samedi 3 avril 2010

Avec Dieu, tout peut arriver

Ce n'est pas Dieu qui est loin de l'homme, mais l'homme qui est loin de Dieu.
Ce qui est passionnant avec Dieu, c'est que tout peut arriver.
Didier Decoin, scénariste et écrivain français né en 1945

vendredi 2 avril 2010

Des citations de Maître Eckhart sur Dieu (3)


«Les gens réfléchissent trop à ce qu'ils doivent faire et trop peu à ce qu'ils doivent être.» [ Maître Eckhart ]

«Si tu remerciais Dieu pour toutes les joies qu’il te donne, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre.»
[ Maître Eckhart ]

Dominicain du 13ème Siécle


jeudi 1 avril 2010

Vivre avec Jésus



" La vie, trop souvent me semble un long hiver, qui n’en finit pas de pleurer ses feuilles mortes et ses fleurs disparues. Pardonne-moi, Seigneur, je ne crois pas assez au printemps de la vie. Notre Sauveur nous délivre des angoisses de la mort parce qu’il les a victorieusement traversées Seul un Sauveur vivant pouvait sauver une terre mourante." Auteur inconnu