Un criminel qui avait été condamné à mort, se tenait près de la potence, attendant d'être pendu pour ses crimes. C'était un homme insensible au cœur endurci. Il n'avait point versé de larme lorsqu'on le conduisait au lieu de l'exécution. L'homme ne montrait aucun signe de remords, ni de peur. Il avait refusé de façon arrogante le bandeau qu'on avait voulu lui mettre.
On lui mit la corde et la serra autour de son coup, mais il resta de marbre. Soudain, un cavalier apparut et se précipita vers l'officier en charge de l'exécution, lui tendant un bout de papier. L'officier ordonna immédiatement au bourreau de suspendre l'opération.
C'était un message du roi d'Angleterre accordant une grâce inconditionnelle au criminel indigne. L'ordre du roi recommandait que l'homme soit relâché et qu'il lui soit permis de retourner auprès de sa famille et ce, par pure gentillesse de la part du roi.
Avant même que la corde lui soit ôtée, l'homme fondit en larme. C'étaient des larmes de joie, de reconnaissance, et de surprise. Pendant qu'il s'en allait après avoir été relâché, on l'entendit dire: "Pourquoi un homme comme lui serait-il aussi bon envers un homme moi?"
La miséricorde avait accompli ce que les menaces de jugement ne purent! C'est aussi le cas lorsque Christ est révélé au cœur à travers la prédication de l'Évangile.
Auteur inconnu