«Il faut être aveugle pour nier que nous parvenons à la fin de l'histoire de notre monde. [...] Je lis comme vous les revues religieuses, j'écoute les chroniques radiodiffusées, et je m'aperçois que je ne suis pas le seul à me préoccuper de ce problème. Quiconque s'impose aujourd'hui de réfléchir sur les événements en vient à constater que le monde est arrivé au fond d'une impasse, économiquement, socialement, politiquement, et même religieusement, et que cette impasse est bien plus angoissante qu'on ne le pense. Je ne parlerai pas des crises de la moralité, des cataclysmes de toutes sortes, des séismes où les puissances des cieux sont ébranlées, des famines qui atteignent plus des deux tiers de l'humanité, des épidémies qui font autant de ravages que des conflits internationaux, des guerres et des bruits de guerres, sinon pour dire que je ne suis plus le seul à y voir un accomplissement quotidien des signes de la seconde venue du Christ. Les événements ne parlent plus, ils crient. Le commentaire des prophéties de l'Ecriture, ce n'est plus dans les ouvrages des théologiens qu'il faut le rechercher, mais chez votre marchand de journaux, dans les gros titres des magazines, dans les communiqués de presse, dans les revues d'information. [...] L'humanité se dirige chaque jour vers l'événement final qui doit clore l'histoire universelle, et cet événement capital, ce n'est pas tant une troisième guerre mondiale que le retour en gloire de Jésus-Christ» .
Et cet auteur de conclure : «Je vais vous dire, sans faire de grande théologie. Le retour du Christ, c'est ce qui donne un sens à ma foi chrétienne. Sans cela, elle ne serait qu'une vague philosophie, une opinion, une de plus. [...] Le retour du Christ, c'est l'espoir de voir enfin établie cette justice vers laquelle je tends, de toutes mes forces. Je sais que son royaume n'est pas de ce monde, mais il faut qu'il vienne. L'homme n'a pas été créé pour le malheur, pour la guerre, pour la souffrance, pour le deuil. Il n'a pas été créé pour ce monde. Maintenant que je sais qu'il est proche, à la porte, ma foi revit. [...] Le retour du Christ, c'est le nerf de ma foi» (17).
Source : Norbert Hugedé, Le Christ revient, Messages à l'homme moderne, SDT, 1978.
1 commentaire:
Le retour du Christ je l'associe à la fin de toute tragédie humaine et d'époque en époque notre planète terre en regorge de plus en plus. Or, à un moment donné, j'espère, avant qu'on ne crucifie jusqu'à la terre, que Jésus revienne avec son sceptre de paix proclamer sa bonne justice sur le monde.
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