" La grâce à bon marché, c'est la grâce considérée comme une marchandise à liquider, le pardon au rabais, le consolation au rabais, le sacrement au rabais ; la grâce servant de magasin intarissable à l'Eglise où des mains inconsidérées puisent pour distribuer sans hésitation ni limite ; la grâce non tarifée, la grâce qui ne coûte rien […].
La grâce à bon marché, c'est la grâce que n'accompagne pas l'obéissance, la grâce sans la croix, la grâce abstraction faite de Jésus-Christ vivant et incarné "
"Elle coûte parce qu’elle appelle à l’obéissance ; elle est grâce parce qu’elle appelle à l’obéissance à Jésus-Christ ; elle coûte parce qu’elle est, pour l’homme, au prix de sa vie ; elle est grâce parce que, alors seulement, elle fait à l’homme cadeau de la vie ; elle coûte parce qu’elle condamne les péchés, elle est grâce parce qu’elle justifie le pécheur. La grâce coûte cher d’abord parce qu’elle a coûté cher à Dieu, parce qu’elle a coûté à Dieu la vie de son fils – “Vous avez été acquis à un prix élevé” – parce que ce qui coûte cher à Dieu ne peut être bon marché pour nous. Elle est grâce d’abord parce que Dieu n’a pas trouvé que son fils fût trop cher pour notre vie, mais qu’il l’a donné pour nous. La grâce qui coûte, c’est l’incarnation de Dieu. "
La grâce à bon marché, c'est la grâce que n'accompagne pas l'obéissance, la grâce sans la croix, la grâce abstraction faite de Jésus-Christ vivant et incarné "
"Elle coûte parce qu’elle appelle à l’obéissance ; elle est grâce parce qu’elle appelle à l’obéissance à Jésus-Christ ; elle coûte parce qu’elle est, pour l’homme, au prix de sa vie ; elle est grâce parce que, alors seulement, elle fait à l’homme cadeau de la vie ; elle coûte parce qu’elle condamne les péchés, elle est grâce parce qu’elle justifie le pécheur. La grâce coûte cher d’abord parce qu’elle a coûté cher à Dieu, parce qu’elle a coûté à Dieu la vie de son fils – “Vous avez été acquis à un prix élevé” – parce que ce qui coûte cher à Dieu ne peut être bon marché pour nous. Elle est grâce d’abord parce que Dieu n’a pas trouvé que son fils fût trop cher pour notre vie, mais qu’il l’a donné pour nous. La grâce qui coûte, c’est l’incarnation de Dieu. "
Pasteur et théologien protestant allemand
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