J'ai vu que tout est l'oeuvre de Dieu, et que l'homme ne peut pas trouver l'oeuvre qui se fait sous le soleil : bien que l'homme la cherche avec peine, il ne la trouve point ; et même si le sage se propose de la connaître, il ne peut la trouver.
Ecclésiaste 8. 17
Ecclésiaste 8. 17
« J'ai dit non à Dieu »
Jean Rostand reconnaît dans « Inquiétudes d'un biologiste » : « Moins on croit en Dieu, plus on comprend que d'autres y croient ». Et, quant à la question de la foi, il déclare dans le même article : « Je me la pose chaque jour, sans arrêt... J'ai dit non à Dieu, mais à chaque instant la question revient. Je me dis : est-ce possible ? A propos du hasard, par exemple, je me répète : ce ne peut être le hasard qui combine les atomes. Mais alors c'est quoi... ? Biologiquement, il me semble difficile d'expliquer même une fleur par le hasard. Quelque chose me manque... une chaîne de questions viennent, toujours les mêmes. Je suis obsédé, disons le mot, obsédé, sinon par Dieu, du moins par le non-Dieu ».
Nous saluons l'honnêteté intellectuelle du savant et nous déplorons son refus d'introduire Dieu dans sa pensée. Il cherche à expliquer par lui-même le grand mystère de la vie, et c'est en vain. Mais, quand bien même il aurait compris que Dieu a appelé toutes choses à l'existence, tirant les mondes du néant, il ne connaîtrait pas encore le Dieu Sauveur. Et l'œuvre du salut de l'humanité est encore plus incompréhensible que l'œuvre de la création : Dieu sauve des êtres moralement misérables, en consentant à donner son Fils pour eux. Que peut-il y avoir de plus grand ?
Source : La Bonne Semence 2001
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