Bernadette Blesson
Quand Dieu rallume la flamme vacillante de notre vie, il brûle aussi ce qui nous entrave. [ publié dans le magazine Croire et Servir n° 65 - avril 2008 ]
Benjamine d’une famille de six enfants, j’aimais aller à l’église et j’appréciais beaucoup les cantiques. Cependant, mes parents étaient animistes et mon père m’interdisait d’y aller. Il me faisait surveiller par les autres membres de la famille. Cette situation m’a découragée et j’ai grandi sans plus m’intéresser à la religion. J’avais les mêmes croyances que mes parents.
Une partie de moi s’était éteinte
En 1989, ma mère est décédée. Étant le dernier enfant, j’étais très liée à elle. Ma sœur, âgée de vingt ans de plus que moi, m’a fait la promesse de «remplacer» notre mère. Elle a tenu sa parole avec excellence. Elle était là lorsque j’avais besoin d’elle. En 2003, ma sœur est tombée gravement malade. Elle est décédée des suites de cette maladie. Ce décès prématuré a déchiré mon âme. Une partie de moi s’est éteinte avec ma sœur. Ma peine était grande. Aucune parole ne pouvait me consoler; un voile noir avait recouvert toute ma vie.
Un jour, j’ai pris une Bible que j’avais depuis des années chez moi et que je ne lisais pas. Cela m’a procuré une grande paix intérieure. Surprise de ce que je ressentais, j’en ai parlé à ma belle-sœur chrétienne pratiquante. Elle a loué le nom du Seigneur Jésus en disant qu’il est amour. Ensuite, elle m’a expliqué que Dieu m’a envoyé son Saint-Esprit qui est consolateur pour que je retrouve la paix. Il fallait simplement que je me laisse guider. C’est à ce moment que Christ est devenu le maître et le sauveur de ma vie.
Depuis ce moment, je veux rester dans la présence de Dieu et je lui confie tout. Voici deux exemples parmi bien d’autres de ce qu’il a fait pour moi.
Libérée des «masques» et du tabac
Dans ma région, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, les «masques» représentent un grand pouvoir pour les animistes. Autrefois j’en avais plusieurs chez moi. Un soir, pendant que je priais, j’ai senti une présence pesante. J’ai eu très peur et j’ai demandé conseil à un pasteur africain, qui a jeûné et prié avec moi et ma belle-sœur (qui est en Afrique) pendant cinq jours. Après j’ai été délivrée et je me suis débarrassée de ces masques.
J’avais pris l’habitude de fumer à tel point que, quand les tabacs étaient fermés autour de chez moi, je demandais à mon fils d’aller à Paris chercher des cigarettes pour satisfaire mon désir. Un jour, pendant que je priais, une voix m’a dit:«Mais comment peux-tu demander au Saint Esprit de venir en toi, habiter ton cœur, alors que tu souilles ton corps?» J’ai alors compris qu’il fallait que je fasse quelque chose: je devais arrêter de fumer. Du jour au lendemain, je n’ai plus ressenti cette envie et je ne ressentais aucun manque.
Aujourd’hui, je prie pour tous les membres de ma famille pour qu’ils acceptent Christ eux aussi afin que leur vie soit elle aussi sauvée.
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