Voici le texte de D.L .Moody :
« Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… »
Actes 17 :30-31
« La repentance est l’une des doctrines fondamentales de la Bible, mais c’est aussi l’une des plus mal comprises.
La définition qu’on en donne généralement est bien étrange et bien erronée.
Personne n’est prêt à recevoir et à croire l’Évangile, à moins d’êtres prêts aussi à se repentir de ses péchés et à s’en détourner.
Avant de rencontrer Jésus, Jean-Baptiste n’avait qu’un seul discours : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Mais s’il avait continué à répéter cette parole, sans jamais montrer au peuple l’Agneau de Dieu, son œuvre serait restée imparfaite.
Lorsque Jésus commença à prêcher, il rapporta le même message : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Et il envoya ses disciples porteurs du même message : ils prêchèrent la repentance.
Après qu’il eut été glorifié,quand le Saint-Esprit fut envoyé du ciel, nous retrouvons Pierre, au jour de la Pentecôte faisant retentir la même invitation : « Repentez-vous! » et ce fut cette prédication- la repentance et la foi en l’Évangile qui produisit de si merveilleux résultats.
Voyons donc brièvement ce que la repentance n’est pas.
a) La repentance n’est pas la crainte.
Bien des gens confondent ces deux choses. Ils s’imaginent qu’ils devraient êtres alarmés, terrifiés; ils s’attendent qu’une sorte de frayeur s’empare d’eux.
Mais il y a une multitude de gens alarmés qui ne se repentent pas. Que de matelots, dans la tempête, crient miséricorde à Dieu, pour recommencer une fois la peur passée, à jurer et à mal se conduire! Ce n’était pas la repentance, mais la peur qui les faisaient crier.
b) La repentance n’est pas non plus une impression.
Bien des gens s’attendent à éprouver une émotion extraordinaire; ils voudraient se donner à Dieu, mais ils n’osent le faire avant de l’avoir ressentie. Il y a quelques années, je prêchais chaque dimanche à 900 criminels, dans la prison centrale.
Il n’y avait pas un seul homme, dans cet auditoire, qui ne se sentait misérable; pendant la première semaine de leur séjour en prison, ils avaient tous passé la moitié du temps à pleurer.
Actes 17 :30-31
« La repentance est l’une des doctrines fondamentales de la Bible, mais c’est aussi l’une des plus mal comprises.
La définition qu’on en donne généralement est bien étrange et bien erronée.
Personne n’est prêt à recevoir et à croire l’Évangile, à moins d’êtres prêts aussi à se repentir de ses péchés et à s’en détourner.
Avant de rencontrer Jésus, Jean-Baptiste n’avait qu’un seul discours : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Mais s’il avait continué à répéter cette parole, sans jamais montrer au peuple l’Agneau de Dieu, son œuvre serait restée imparfaite.
Lorsque Jésus commença à prêcher, il rapporta le même message : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Et il envoya ses disciples porteurs du même message : ils prêchèrent la repentance.
Après qu’il eut été glorifié,quand le Saint-Esprit fut envoyé du ciel, nous retrouvons Pierre, au jour de la Pentecôte faisant retentir la même invitation : « Repentez-vous! » et ce fut cette prédication- la repentance et la foi en l’Évangile qui produisit de si merveilleux résultats.
Voyons donc brièvement ce que la repentance n’est pas.
a) La repentance n’est pas la crainte.
Bien des gens confondent ces deux choses. Ils s’imaginent qu’ils devraient êtres alarmés, terrifiés; ils s’attendent qu’une sorte de frayeur s’empare d’eux.
Mais il y a une multitude de gens alarmés qui ne se repentent pas. Que de matelots, dans la tempête, crient miséricorde à Dieu, pour recommencer une fois la peur passée, à jurer et à mal se conduire! Ce n’était pas la repentance, mais la peur qui les faisaient crier.
b) La repentance n’est pas non plus une impression.
Bien des gens s’attendent à éprouver une émotion extraordinaire; ils voudraient se donner à Dieu, mais ils n’osent le faire avant de l’avoir ressentie. Il y a quelques années, je prêchais chaque dimanche à 900 criminels, dans la prison centrale.
Il n’y avait pas un seul homme, dans cet auditoire, qui ne se sentait misérable; pendant la première semaine de leur séjour en prison, ils avaient tous passé la moitié du temps à pleurer.
Pourtant, si on leur eut donné la liberté, la plupart seraient retournées à leurs mauvaises actions.
Au fond, ils se sentaient malheureux, parce qu’ils avaient été pris, voilà tout.
c) La repentance n’est non plus à confondre avec le jeûne.
Un homme peut jeûner pendant des mois et des années, et loin d’abandonner son péché, faire de ses pénitences une raison pour persévérer dans le mal.
d) La repentance n’est pas le remords.
Judas eu des remords, il en eut de si terribles qu’ils le poussèrent au suicide; cependant, il ne s’était pas repenti.
Je crois que, s’il fût revenu vers son Maître, s’il se fût jeté à ses pieds et lui eût demandé grâce, il eut été pardonné.
Au lieu de cela, il alla vers les prêtres, puis il se pendit. Toutes les pénitences du monde n’impliquent pas la vraie repentance.
Souvenez-vous bien que vous ne pouvez pas payer les péchés de votre âme avec les douleurs de la chair.
Chassez cette dangereuse et coupable illusion.
e) La repentance n’est pas la conviction du péché.
Cela peut paraître étrange, mais ce n’est que trop vrai.
J’ai vu des hommes si profondément convaincus de leur péché, qu’ils n’en pouvaient dormir, ni manger, ni boire. Ils restaient des mois entiers dans cet état, mais ne se convertissaient pas.
f) Prier n’est pas se repentir.
Cela peut paraître étrange, et pourtant bien des gens, désireux d’être sauvés, se confient vainement dans leurs prières et dans la lecture de la Bible, s’imaginant que cela tient lieu de repentance. On peut crier à Dieu et ne s’être point converti.
La vraie repentance, c’est de changer complètement de direction; c’est de marcher dans le sens opposé de celui qu’on a suivi. »
D.L. Moody
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