Dans une tranchée à Verdun en 1916
Élevé par des parents chrétiens, Wilhelm Busch ne montrait pourtant aucun intérêt pour les réalités spirituelles. La guerre (1914-1918)l'envoya sur le front où il connut les terribles combats de Verdun. La mort le frôlait chaque jour, mais sa conscience restait fermée aux appels que Dieu lui adressait.
Un jour, assis dans une tranchée avec un de ses camarades, il racontait une plaisanterie douteuse lorsqu'un éclat de grenade frappa son ami en plein coeur. L'homme tomba, mort.
“Je me vois encore, raconte Wilhelm, dans la tranchée, devant le corps inanimé de mon ami. Je me disais : Il est maintenant devant Dieu. Si nous avions été assis l'un à la place de l'autre, c'est moi qui serais devant Dieu. Je joignis les mains comme l'enfant que j'étais autrefois et je balbutiai : Dieu, ne permets pas que je tombe au combat avant d'avoir la certitude de ne pas aller en enfer.”
Quelques jours plus tard, seul, dans une maison en ruines, Wilhelm lisait le Nouveau Testament. Il se mit à genoux et pria : “Je suis un pécheur. Je ne puis rien te promettre, mais je ne voudrais pas aller en enfer. Seigneur Jésus, je crois en toi et je sais qu'en vertu de ton sacrifice j'ai la paix avec Dieu”. Il n'avait plus peur, il avait trouvé le Sauveur et appris à le connaître.
La guerre terminée, il se mit au service de son Maître pour annoncer la bonne nouvelle du salut à ceux qui étaient encore loin de Dieu.
Source : http://www.bpcbs.com/cal/2009/20090609.html
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