John MacArthur raconte une histoire : « Mon amie Joni Eareckson Tada sait mieux que quiconque que nos gémissements cesseront lorsque nous aurons revêtu nos corps célestes.
Son corps fut paralysé de la tête aux pieds parce qu'elle avait plongé dans une eau peu profonde alors qu'elle n'était qu'une adolescente. Depuis que je la connais, son cœur est attaché au ciel. Cela transparaît dans ses conversations, dans ses chansons, dans ses messages radio, dans son travail artistique. Lorsqu'on parle avec elle, on a comme
l'impression d'être attiré jusqu'à la frontière même du ciel, jusqu'au point où on pourrait presque le voir, tellement il est présent dans sa vie. Joni explique ceci dans son dernier livre sur le sujet :
J'éprouve toujours beaucoup de mal à y croire. Moi, qui ai des doigts flétris et recroquevillés, des muscles atrophiés, des genoux noueux, et qui ne ressens rien de la tête aux pieds, un jour j'aurai un corps nouveau, léger, lumineux et revêtu de justice – un corps puissant et éblouissant...Il m'est facile de me "réjouir en espérance", comme le dit Romains 12.12, et c'est exactement ce que je fais depuis les quelque vingt dernières années. L'assurance que j'ai du ciel est un sentiment tellement fort et tellement vivant, que j'ai pris rendez-vous avec mes amis pour que nous allions faire des tas de choses amusantes lorsque nous aurons de nouveaux corps... Je ne prends pas ces rendez-vous à la légère. J'ai la conviction que ces choses auront effectivement lieu. »
« Nous savons, en effet, que si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi gémissons–nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. » : 2 Corinthiens 5.1-4
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