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mercredi 16 juillet 2014

Arraché à la perdition


Avant la mort de ses parents, alors qu'il n'avait que six ans, John Newton (1725-1807) bénéficia d'une forte influence chrétienne. Il fut envoyé alors vers un parent incrédule, qui se moqua du christianisme et abusa de lui. Enfin, pour échapper à ces conditions, Newton se porta volontaire dans la marine britannique, où il devint esclave des péchés les plus grossiers. Il déserta, et partit pour une région d'Afrique où il pouvait, comme il disait, «faire son plein» de péché et vivre dans une dégradation inqualifiable. De là, il se fit embaucher comme navigateur sur un navire d'esclavagiste, où il continua sa vie dévergondée. Un jour il réussit à forcer le cadenas du local où était stocké le rhum; il se soûla au point de perdre son équilibre et tomber à la mer, d'où un officier le repêcha en plantant un harpon dans sa cuisse. Il en porta l'énorme cicatrice jusqu'à la fin de ses jours !

Vers la fin du voyage le navire entra dans une tempête violente, perdit son cap et commença à sombrer. Newton fut envoyé dans les soutes, là où gisaient les esclaves, avec l'ordre d'actionner les pompes. Pendant des jours, terrifié et convaincu que la mort était proche, il travaillait à pomper l'eau, et commença à prier le Seigneur. Des versets bibliques, appris sur les genoux de sa mère, qu'il croyait oubliés depuis longtemps, lui vinrent en mémoire, et il fut miraculeusement transformé, engendré de nouveau.

Rentré en Angleterre, il devint un prédicateur puissant de la Parole de Dieu, et eut l'occasion de prêcher devant la reine. C'est en rappelant les circonstances de sa conversion qu'il composa les paroles du cantique célèbre, Amazing Grace. Car il avait appris, comme tout chrétien, que la grâce de Dieu dépasse toutes nos catégories, et que cette grâce a trouvé son expression suprême dans la mort et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ.

Source : Raconté par James M. Boice in The Gospel of John, Vol. 1, Zondervan, Grand Rapids, Mich., 1975, p.110 s

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