“Élevée dans une famille chrétienne, j'allais au culte avec mes
parents, je priais, je lisais la Bible. Mon père me disait souvent que
l'on est chrétien, non pas parce que les parents sont
chrétiens, mais par une foi personnelle. Cependant je me posais
souvent cette question : Si mes parents avaient été hindous ou
bouddhistes, ou musulmans, est-ce que je serais aussi hindoue ou
bouddhiste, ou musulmane, ou bien chrétienne ?
Finalement, j'ai prié Dieu de se révéler à moi dans les dix minutes
qui suivaient ! En vain, rien ne s'est passé. Je me suis souvenue alors
de ce que disait mon grand-père : “Dieu se révèle au
travers de la Bible”. Alors j'ai ouvert ma Bible au hasard, et j'ai
lu un passage que je ne connaissais pas au chapitre 43 d'Ésaïe. Cette
lecture m'a terrassée. Le “maintenant” de la première
phrase m'a fait l'effet d'un coup de poing sur la table. Je voulais
une réponse maintenant, et Dieu répondait en employant le même mot. Je
voulais savoir qui était Dieu, il me disait : “Avant moi
aucun Dieu n'a été formé, et après moi il n'y en aura pas” (v. 10).
Et puis il me confirmait la bonne nouvelle dont j'avais entendu parler :
Je te rachète…, tu es à moi…, je suis ton sauveur…, je
t'aime…, en dehors de moi il n'y a pas de sauveur… Devant cette
réponse j'ai eu le sentiment incroyablement surprenant d'avoir été
entendue au plus profond de mon être ; j'ai pleuré d'avoir été
touchée aussi “juste” et je me suis agenouillée devant Dieu. Ce
texte a été comme une lettre d'amour de Dieu pour moi.”
Anne-Élisabeth
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