La différence d'avec la situation où vous demandez à Dieu de vous pardonner, c'est que, pour nous, nous nous trouvons facilement des excuses mais avons peine à en admettre pour les autres.
Quand il s'agit de mon propre péché, un pari pas trop risqué (bien que pas une certitude) prétendra que mes excuses ne sont pas aussi bonnes que je le pense.
Quand il s'agit des fautes des autres contre moi, c'est un pari pas trop risqué (bien que pas une certitude) dira leurs excuses valent mieux que je le pense.
Il faut donc rechercher soigneusement tout indice qui pourrait indiquer que l'autre n'était pas si blâmable que je le pensais.
Mais évidemment, si c'est vraiment totalement blâmable, il reste nécessaire de pardonner.
Et si 99% de la faute apparente est valablement excusable, le problème du pardon subsiste pour le un %. Excuser ce qui est excusable, ce n'est pas de la charité chrétienne, c'est de l'équité.
Etre chrétien, c'est pardonner l'inexcusable, parce que Dieu a pardonné ce qui est inexcusable en nous.
"The business of Heaven". Daily Readings from C.S.Lewis edited by Walter Hooper
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