Une fois encore il a voulu réunir les siens pour un dernier souper. Mettant le comble à son amour pour eux, il leur lava les pieds, puis leur parla avec une douceur infinie, leur faisant ses ultimes recommandations (Jean 13 à 16).
Après cela, il partit avec ses disciples. Dans la nuit sombre, au jardin de Gethsémané, le mal s’aggrava subitement. Il demanda à trois des siens de veiller et de prier près de lui. Ensuite, il fit quelques pas et se courba dans une terrible crise (Matthieu 26v36-46).
Si vous dormez, vous qui devriez veiller, vous ne le verrez pas et n’apprendrez jamais rien d’intime à son sujet. «Réveillez-vous, approchez-vous et regardez !»
Si vous dormez, vous qui devriez veiller, vous ne le verrez pas et n’apprendrez jamais rien d’intime à son sujet. «Réveillez-vous, approchez-vous et regardez !»
Le Maître pleure, brisé par la souffrance une expression d’indicible horreur se lit sur ses traits. De son visage, défiguré par la douleur, une sueur sanglante coule goutte à goutte sur la terre (Luc 22 versets 39-46).
Lui direz-vous : « Mais Seigneur qu’as-tu donc ? » Ne savez-vous pas qu’il est malade du péché du monde, qu’il agonise à cause des péchés des chrétiens de notre siècle ! Il souffre de nos impuretés, de nos infidélités, de notre avarice, de notre incrédulité. Il est malade de nos doutes, de notre orgueil, de notre mondanité et de toutes les choses déshonnêtes que nous accomplissons dans nos foyers, dans nos églises, et dans le monde.
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l`amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous!
Gaston Racine, Le Christ inconnu
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