Au moment de la mort du grand sceptique, le Dr Tronchin écrivait dans une lettre conservée à la Bibliothèque publique de Genève :
En comparant la mort de l'homme de bien, qui n'est que le soir d'un beau jour, à celle de Voltaire, j'ai vu bien sensiblement la différence qu'il y a entre un beau jour et une tempête.
En comparant la mort de l'homme de bien, qui n'est que le soir d'un beau jour, à celle de Voltaire, j'ai vu bien sensiblement la différence qu'il y a entre un beau jour et une tempête.
Ces derniers temps, exaspère par des contrariétés littéraires, il a pris tant de drogues et fait tant de sottises qu'il s'est jeté dans l'état de désespoir et de démence le plus affreux. je ne me le rappelle pas sans horreur.
La mort fut toujours devant ses yeux et la rage s'est emparée de son âme ; il est mort en proie aux furies.
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