Le dégel de la grâce
Sauckel fut le premier a ouvrir son coeur à l'Evangile. Il était père de dix enfants et sa femme était chrétienne. Puis Fritsche, von Schirach et Speer prirent la Sainte Cène et, en pécheurs repentants, acceptèrent le pardon accordé par le Christ. Reader, chef suprême de la marine allemande, lisait la Bible avec ardeur et bientôt il communia. Keitel, chef suprême de l'armée allemande, remercia dans les larmes ceux qui leur apportaient le secours spirituel, à eux qui étaient des criminels. D'abord réticent, von Ribbentropp commença aussi à lire la Bible.
Puis tombèrent les sentences de mort par pendaison pour onze d'entre les prisonniers, alors que Hess, Funk et Reader écopèrent de la prison à vie, von Schirach et Speer vingt ans, von Neurath quinze ans et Dönitz dix ans, alors que Schacht, von Papen et Fritsche furent acquittés.
Désormais le pasteur passa la majeure partie du temps qui restait dans les cellules des condamnés, qui obtinrent la faveur de voir leurs femmes. Triste entrevue : von Ribbentropp demanda à son épouse d'élever leurs enfants dans la crainte du Seigneur. Sauckel fit jurer à la sienne d'élever leur nombreuse famille au pied de la croix de Jésus. Goering pleura lorsqu'il sut que sa petite fille Edda espérait rencontrer son papa au ciel.
Jour et nuit, le pasteur resta avec ceux qui avaient remis leur âme à Dieu. Il visitait certains cinq fois par jour. Von Ribbentropp lisait sa Bible toute la journée. Keitel était profondément remué par les passages parlant du pouvoir rédempteur du Sang du Christ. Sauckel souhaitait disparaître avant l'exécution et priait à haute voix continuellement "O Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur!" Ces trois-là prirent la communion pour la dernière fois en cellule et, sur le point de perdre leur vie indigne, se confièrent aux promesses du Tout-Puissant faites aux pécheurs perdus.
Source : http://www.tharsei.org/t042recits_ac.html
1 commentaire:
Ce récit sur la conversion de grands criminels nazis me laisse baba : la Grâce de Dieu est vraiment une suprême occasion de rachat d'une vie même la plus abjecte qui soit. J'aurais bien aimé connaître la suite des vies confiées à Christ des nazis qui ont échappé à la peine de mort.
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